Le voyageur arriva à Tanger, porte du nord, où la Méditerranée enlace l’Atlantique.
Puis il gagna Chefchaouen, la ville bleue, éclatante comme un ciel tombé sur la terre.
À Fès, il se perdit dans le labyrinthe des médersas, le chant des artisans résonnant sous les voûtes.
À Meknès, il admira les portes monumentales, vestiges de la grandeur impériale.
En descendant vers Rabat, il flâna dans les jardins andalous et contempla la Kasbah des Oudayas au bord de l’océan.
À Casablanca, la mosquée Hassan II sembla flotter sur les vagues.
Il atteignit Marrakech, rouge et vibrante, où la place Jemaa el-Fna s’embrase chaque soir de contes, musiques et senteurs.
De là, il s’échappa vers la vallée de l’Ourika, fraîche oasis au pied de l’Atlas.
Puis il goûta au silence du désert d’Agafay, caressé par les étoiles.
Plus loin, Ouarzazate et ses kasbahs de terre l’invitèrent aux portes du Sahara.
Dans les gorges du Todra, il marcha entre des falaises de feu.
À Merzouga, il gravit les dunes de l’Erg Chebbi, bercé par le pas des dromadaires.
En longeant la côte, Essaouira lui offrit ses remparts battus par le vent, ses ruelles blanches et son souffle de liberté.
Enfin, à Agadir, il trouva la douceur des plages infinies, avant de remonter vers Tetouan, aux airs andalous.
Et partout, le Maroc lui raconta une histoire : celle des hommes, des pierres, des océans et du désert… un voyage sans fin.